Mis en boucle dans notre radio, l’album de Témé Tan a réchauffé les journées glaciales de ce mois de février. « Témé Tan », album portant le nom de son concepteur, est un véritable bijou artistique. Mêlant les mélodies africaines et les sonorités électroniques, le jeune artiste pose sa voix sur des chansons à la fois dansantes et touchantes.
Témé Tan, de son vrai nom Tanguy Haesevoets, est un jeune artiste bruxellois. Né à Kinshasa, cette ville représente pour lui sa plus tendre enfance, ainsi que ses premiers souvenirs musicaux. Une influence qui se ressent tout particulièrement dans la musique et les textes présents sur l’album. Ce n’est qu’à l’âge de 6 ans qu’il quitte douloureusement son pays natal pour la Belgique.
Tous les morceaux de l’album sont chantés en français, sauf les titres « Champion » et « Hospital » qui font office d’exceptions. « Chanter en français est important pour moi parce que je veux vraiment raconter des histoires, faire passer des messages et des images. », déclarait le jeune chanteur dans le dernier numéro du magazine « Larsen ». De « Matiti » à « Tatou Kité », l’artiste raconte l’histoire de son enfance et réussit à faire passer toutes les émotions qui l’accompagnent.
Les titres « Menteur » et « Le ciel » (morceau réalisé en collaboration avec Le Motel), traitent quant à eux, et ce de manière subtile, des déboires de l’amour.
Avec son titre « Améthys », single sorti en 2013, Témé Tan rend un touchant hommage à sa défunte maman, surnommée telle la pierre précieuse « améthyste ».